NIGERIA MOROCCO GAS PIPELINE
HERE AFRICA
NIGERIA-MOROCCO GAS PIPELINE, FRUIT D'UNE VOLONTÉ COMMUNE DE DEUX PAYS AFRICAINS LEADERS, POUR UNE MEILLEURE INTÉGRATION ÉCONOMIQUE CONTINENTALE

Le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne a véritablement mis la sécurité énergétique de l’Europe à rude épreuve. C’est une bonne nouvelle pour l’économie africaine qui peut profiter des conflits géostratégiques actuels afin de développer une nouvelle offre de gaz à long terme. Dans un contexte marqué par de fortes tensions inflationnistes, particulièrement au niveau des matières premières, le projet de Gazoduc Maroco-Nigérian s’avère une opportunité en or pour le Maroc et le continent africain. Ce projet long de 6 000 kilomètres traversera 13 pays africains. Il devrait acheminer plus de 5 000 milliards de m3 de gaz naturel jusqu’au Maroc. À partir de là, il sera connecté directement au gazoduc Maghreb-Europe (GME) et au réseau gazier européen. In fine, il permettra d’atténuer les déséquilibres extérieurs et le poids de la dette publique.

Cette vision ambitieuse, dotée d’une forte attractivité, suscite l’intérêt de plusieurs investisseurs et acteurs internationaux souhaitant soutenir le projet et le défendre dans une logique d’intérêts communs. L’ambition Maroco-Nigériane, visant à acheminer le gaz naturel à treize pays d’Afrique de l’Ouest avant d’atteindre l’Europe, ne sert pas seulement l’intérêt des pays qui recherchent de nouvelles sources d’approvisionnement, mais renforce également l’intégration régionale, le dynamisme économique des pays impliqués et la souveraineté énergétique du continent africain. Quelle que soit la grandeur des aspirations, ce mégaprojet se retrouve face à des défis financiers, logistiques et économiques mettant en question le véritable potentiel de l’Afrique et son habilité à assurer, entre autres, la sécurité énergétique européenne. Le 15 septembre 2022, un mémorandum d’entente sur ce projet de gazoduc reliant le Nigeria et le Maroc a été paraphé par les dirigeants de la NNPC et l’ONHYM ainsi qu’un haut responsable de la communauté économique ouest-africaine (CEDEAO) chargé de l’énergie. Le texte signé confirme l’engagement de la CEDEAO et l’ensemble des pays traversés à contribuer à la faisabilité de ce projet. Aucun calendrier n’a certes encore été établi, mais ce projet s’inscrit dans un contexte géopolitique sensible marqué par une forte demande internationale de gaz et de pétrole et une volonté de limiter sa dépendance à la Russie. Aujourd’hui, 45% des importations européennes de gaz russe proviennent de Russie. Ce qui représente 155 milliards de m3. Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc pourrait-il répondre à cette demande ?

Le Nigeria possède déjà le gazoduc West Africa Gas Pipeline (WAGPCo) qui achemine le gaz naturel du Nigeria vers 3 pays ; Bénin, Togo et Ghana. Son coût : 1 milliard de dollars. La capacité maximum du Gazoduc WAGPCo, quand les 6 compresseurs sont installés, est de 5 milliards de m3 par an. Ce qui correspond à la demande du Maroc pour satisfaire sa production d’électricité à base de GNL tel que programmé en 2020-2025. WAGPCo a connu trois types de problèmes sécuritaires, contractuels pour le maintien du flux à gaz et de liquidité pour payer le gaz consommé ou réservé. Vu l’expérience WAGPCo et les coûts de production, de transport ainsi que la croissance démographique du Nigeria poussant à faire tourner les centrales thermiques pour la poursuite de l’électrification, ce pays d’Afrique exporterait-il son gaz alors que ses besoins internes sont conséquents ?

DIGITAL ACCELERATION
ACTION AREAS
BUSINESSNOW TVSHOW

TRAILERS

BUSINESSNOW TVSHOW

TRAILERS

BUSINESSNOW TVSHOW

SPEAKERS

Press Enter / Return to begin your search or hit ESC to close

By signing in, you agree to our terms and conditions and our privacy policy.

By creating an account you agree to Noxe's our terms and conditions and privacy policy.

BUSINESSNOW

+212 (0) 5 2236 8936
partnership@businessnow.tv

CAPITAL BUSINESS CITY

264 Blvd Ghandi
Casablanca, Morocco

All Rights Reserved 2022 CAPITAL BUSINESS CITY